Merde alors. C’est vraiment les mots qui me viennent quand je repense à cette bande dessinée. C’était troublant, beau comme un conte mais troublant car trop vrai, trop réel, trop difficile à entendre pour moi et ma grande sensibilité. Jeune mère que je suis en plus, j’ai eu le sang glacé juste à m’imaginer que ma fille puisse vivre cela un jour. Les chiffres à la fin sont d’autant plus percutants.
Heureusement que la splendeur des illustrations et le scénario raconté sous forme de conte, amènent un peu de légèreté à tout ça, paradoxalement. C’était beau, merde alors, c’était beau.